** All photos and details used with the permission of the individual.
A.S. didn’t know what would happen when he reached the US to seek asylum. “I thought that they would receive me as a refugee,” he said, “but instead I found myself in prison.”
A.S. was held in immigration detention for a total of five months. He would remain there unless he had someone willing to welcome him to a home outside his prison walls. But he didn’t know anyone in the U.S. – how was he going to find help?
“I didn’t know how to apply for asylum. After I passed the credible fear interview, the judge gave me the application form, but it was in English and I didn’t know how to fill it out. I was given a list of lawyers’ phone numbers, but you have to pay to use the phones in prison. I didn’t have any funds.”
“I thought too much about what happened back home,” he said. “I kept thinking, ‘Why did I suffer back in my country and come here seeking safety just to be put in prison?”
Thankfully, a group of pro bono immigration lawyers visited the prison one day, and two of them agreed to represent A.S. for his bond release. They then reached out to see if IAFR Jonathan House would sponsor A.S for release from detention.
“I will go on from Jonathan House to live my life. It’s my desire that many asylum seekers after me would be able to receive the same welcome and love that you have shown me.”
~ A.S., Jonathan House resident
Jonathan House believes that access to safe, stable Shelter is critical to survival and recovery from forced displacement. In particular, supporters like you allow Jonathan House to be a just alternative to immigration detention, so asylum-seeking individuals can live in supportive community, with access to the resources they need to win asylum, heal from trauma, and rebuild their lives.
Jonathan House gladly agreed to sponsor A.S. out of detention. A local African congregation alerted by the lawyers to A.S.’s situation then mobilized to pay his bond. Nonprofits and church all played a role to secure his freedom.
“Jonathan House is the best place for me,” A.S. said. “They help me at each moment. At Jonathan House I have a place to sleep, food, water, and electricity… Thanks to Jonathan House I’m connected to new lawyers for my asylum case, and to other organizations that give me support with medical care.” He also found a supportive faith community at the church that paid his bond.
A.S.’s dream is to be able to receive asylum so he can live in peace in the US “if God wills.” He hopes that other asylum seekers who remain in detention will also be able to win asylum and be released to freedom.
A.S. thanks Dr. Linus Chan and Maddie Sheehy of the UMN Detainee Rights Clinic for their work in securing his bond and connecting him to Jonathan House. He also expresses his gratitude for individuals like you who contribute to IAFR Jonathan House.
“I will go on from Jonathan House to live my life,” he said. “It’s my desire that many asylum seekers after me would be able to receive the same welcome and love that you have shown me.”
*All photos by Grace Ogihara
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FRENCH VERSION:
“Que vous leur recevez avec le même accueil, le même amour que vous m’avez donné…”: Un Résident de Jonathan House Trouve L’Abri Après La Détention
A.S. ne savais pas qu’est-ce qui se passerait quand il est arrivé aux États-Unis pour demander l’asile. “J’ai pensé qu’on me recevrait comme un refugié,” il a dit, “mais je me suis retrouvé en prison.”
A.S. était détenu pour cinq mois en totale. Il resterait là-bas s’il n’y avait personne dehors du prison qui pouvait l’accueillir. Mais il ne connaissait personne aux Etats-Unis – comment pouvait-il trouver quelqu’un pour lui aider?
“Je ne savais pas comment demander de l’asile. Après que le juge a reconnu que j’ai une crainte crédible, il m’a donné l’application, mais je ne savais pas comment le compléter. J’ai reçu aussi une liste des numéros pour les avocats, mais vous devez payer pour utiliser les téléphones en prison. Moi, je n’avais pas du crédit.”
“J’ai pensé trop en ce qui m’est passé dans mon pays,” il a dit. “J’ai pensé, ‘Pourquoi j’ai souffert dans mon pays et puis je suis ici seulement pour être en prison?’”
Grâce à Dieu, un jour un groupe des avocats gratuits est venu en prison. Deux avocats ont décidé de représenter a A.S. Ils ont contacté à IAFR Jonathan House pour voir si on peut recevoir à A.S. dès qu’il soit déchargé du prison.
À Jonathan House, on croit que c’est fundamental avoir un abri sauf pour pouvoir recouvrir du déplacement forcé. En particulier, les gens comme vous qui supportez la mission de Jonathan House offrez une alternative juste à la détention pour les immigrés. Les gens à Jonathan House qui demandent l’asile peuvent vivre dans une communauté de soutien avec accès aux ressources pour gagner l’asile, guérir du trauma, et se rétablir.
Jonathan House a dit avec joie qu’on pouvait accueillir à A.S. du prison. Les avocats a raconté l’histoire de A.S. à une église africain à St. Paul et l’église a mobilisé pour payer le lien. Des ONGs et l’église a travaillé ensemble pour libérer à A.S.
“Jonathan House est le meilleur endroit pour moi,” A.S. a dit. “Ils m’aident à chaque moment. À Jonathan House, je reçois un lieu pour dormir, de la nourriture, de l’eau, l’électricité … Jonathan House m’a connecté aux nouveau avocats pour mon case de l’asile et des autre organizations qui m’aident avec l’assurance médicale.” Il a aussi trouvé une communauté spirituelle à l’église qui a payé son lien.
A.S. rêve à recevoir l’asile donc il peut vivre à l’aise ici aux EEUU “si Dieu veut.” Il espère que les gens qui cherche l’asile qui restent en prison peuvent aussi gagner l’asile et être libérer.
A.S. remercie beaucoup à ses avocats Dr. Linus Chan et Maddie Sheehy de UMN Detainee Rights Clinic pour leur travail en obtenir le lien et pour lui connecter à Jonathan House. Il remercie aussi aux individus comme vous qui contribue à Jonathan House.
“Un jour je quitterai à Jonathan House pour vivre ma vie,” il a dit. “Je désire que les gens qui viennent à Jonathan House après moi, que vous leur recevez avec le même accueil, le même amour que vous m’avez donné.”
*Photos par Grace Ogihara